conidie

conidie [ kɔnidi ] n. f.

• 1846; du gr. konis « poussière »

♦ Bot. Spore assurant la reproduction asexuée des champignons, produite par fractionnement du mycélium.

● conidie nom féminin (latin scientifique conidium, du grec konis, -idos, poussière) Bouture unicellulaire de champignon, jouant le rôle d'une spore dans la dispersion de l'espèce.

⇒CONIDIE, subst. fém.

BOT. Spore résultant d'un bourgeonnement externe, assurant la reproduction des champignons (d'apr. B. GÈZE, La Spéléologie sc., 1965, p. 145). Les conidies du mildiou (R. BRUNET, Le Matériel viticole, 1909, p. 263).

Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1. 1814 conide « gemme ou gemmule des lichens » (NYSTEN); 1838 conidie (Ac. Compl. 1842) — 1863, LITTRÉ; 2. 1858 conidie « spore de champignon » (LITTRÉ-ROBIN). Adaptation du lat. sc. conidium, dér. en -idium (-) du gr. , - « poussière ». Mot employé par le botaniste allemand Sprengel (1766-1821) au sens 1, et par le botaniste suédois E. M. Fries (1794-1878) vers 1840 au sens 2 (d'apr. LITTRÉ-ROBIN 1858).

DÉR. Conidien, ienne, adj. Qui se rapporte aux conidies. Fructification conidienne (Laederich ds Nouv. Traité Méd., fasc. 4, 1920-24, p. 412); appareil conidien (Langeron, ibid., p. 460). Un même mycélium peut donner divers types de spores, et notamment celles de type conidien (Hist. gén. des sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 540). — 1^re attest. 1900 (Nouv. Lar. ill., s.v. conidie); de conidie, suff. -ien.

conidie [kɔnidi] n. f.

ÉTYM. 1838; conide, 1814; dér. du grec konis, idis « poussière ». → Coniomètre.

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♦ Bot. Spore de champignon, asexué, produit par fractionnement ou par bourgeonnement du mycélium. || L'ensemble des conidies est aussi appelé conidiome (n. m.), ou appareil conidien (adj.; 1900).

Encyclopédie Universelle. 2012.